4. Objectif stratégique 4 : Dégager des avantages environnementaux généraux d’une mise en œuvre efficace de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
4.1. Objectif stratégique 4-1 – Évolution des stocks de carbone dans le sol et en surface
L’évolution des stocks de carbone dans le sol et en surface est un indicateur polyvalent utilisé pour mesurer les progrès accomplis en vue d’atteindre les objectifs stratégiques 1 et 4. Des données quantitatives et une évaluation qualitative des tendances de cet indicateur sont communiquées dans le cadre de l’objectif stratégique 1 (indicateur de progrès de l’objectif stratégique 1-3).
4.2. Objectif stratégique 4-2 – Évolution de l’abondance et de la répartition de certaines espèces
4.2.1. Introduction
Les espèces du monde entier subissent les effets de plusieurs processus menaçants, dont la destruction et la dégradation des habitats, la surexploitation, les espèces exotiques envahissantes, les perturbations humaines, la pollution et les changements climatiques. Les activités de restauration des terres menées sur le terrain dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) peuvent atténuer les processus menaçants et réduire le risque d’extinction des espèces. On peut utiliser l’indice de la Liste rouge (ILR) pour mesurer l’évolution globale du risque d’extinction par groupes d’espèces en raison de ces menaces, ainsi que pour évaluer la mesure dans laquelle les menaces sont atténuées. L’ILR correspond également à l’indicateur 15.5.1 des objectifs de développement durable (ODD)[^1]. L’ILR évalue les tendances relatives au risque global d’extinction d’ensembles d’espèces afin de déterminer les tendances en matière d’état de la biodiversité. Il repose sur des changements avérés du nombre d’espèces dans chaque catégorie de risque d’extinction figurant sur la Liste rouge des espèces menacées établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)[^2].
Les valeurs de l’ILR vont de 1 (toutes les espèces sont classées dans la catégorie « préoccupation mineure ») à 0 (toutes les espèces sont classées dans la catégorie « éteintes »), et indiquent donc dans quelle mesure l’ensemble d’espèces s’est globalement rapproché de l’extinction. Ainsi, l’ILR permet de comparer des ensembles d’espèces à la fois sur les plans du niveau global de leur risque d’extinction (c’est-à-dire la mesure dans laquelle elles sont menacées en moyenne) et du rythme auquel ce risque évolue au fil du temps. Une tendance à la baisse de l’ILR au fil du temps indique que le taux prévu des futures extinctions d’espèces s’aggrave (c’est-à-dire que le taux de perte de biodiversité augmente). Une tendance à la hausse indique que le taux prévu des extinctions d’espèces s’améliore (c’est-à-dire que le taux de perte de biodiversité diminue), et une ligne horizontale signifie que le taux prévu des extinctions d’espèces reste stable, bien que, dans chacun de ces deux cas, cela ne signifie pas que la perte de biodiversité a cessé. À l’heure actuelle, l’ILR est disponible pour cinq groupes taxonomiques : les oiseaux, les mammifères, les amphibiens, les cycadales et les coraux constructeurs de récifs dans les eaux chaudes. Il a également été agrégé sous la forme d’un indice unique pour ces cinq groupes[^3].
Le principal produit du cycle de présentation de rapports pour l’objectif stratégique 4-2 consiste en un ensemble d’estimations annuelles officiellement vérifiées des valeurs de l’ILR pour 2000–2020. Les rapports nationaux sont facilités par la fourniture de données par défaut préremplies, tirées de la base de données relative aux indicateurs de suivi des ODD pour l’indicateur 15.5.1.
4.2.2. Conditions préalables à la présentation de rapports
Une lecture approfondie du [document intitulé « SDG indicator 15.5.1 metadata »] (https://unstats.un.org/sdgs/metadata/files/Metadata-15-05-01.pdf) ;
Des consultations avec des spécialistes nationaux de la biodiversité, du risque d’extinction des espèces, et de la gestion et de la conservation des terres ; avec les coordonnateurs nationaux de la Convention sur la diversité biologique (CDB) ; avec les bureaux nationaux de la statistique et les États membres de l’UICN ;
Une bonne connaissance de la fonctionnalité de recherche avancée du site web de la Liste rouge de l’UICN pour permettre un calcul personnalisé de l’ILR : https://www.iucnredlist.org/search.
4.2.3. Cycle de présentation des rapports et procédure étape par étape
La procédure étape par étape de présentation des rapports est décrite ci-après.
Étape 1 : communiquer les données de l’indice de la Liste rouge
Note
Domaines connexes sur la plateforme du système PRAIS 4 : tableau SO4-2.T1
L’ILR constitue l’indicateur 15.5.1 des ODD. À ce titre, les données de l’ILR sont préremplies à partir de la base de données relative aux indicateurs de suivi des ODD, y compris la valeur de l’indice au niveau national et les limites d’incertitude supérieure et inférieure de l’estimation nationale. Les Parties n’ont rien d’autre à faire si elles choisissent d’utiliser les données par défaut.
Les Parties peuvent décider de personnaliser/compléter les valeurs à déclarer dans le tableau SO4-2.T1. Des valeurs personnalisées de l’ILR peuvent être produites sur le site web de la Liste rouge[^4]. L’ILR peut être ventilé pour produire des ILR spécifiques à différents sous-ensembles d’espèces faisant l’objet de politiques différentes (par exemple, les espèces migratoires) ou pour toutes les espèces affichant des tendances dues à différents processus menaçants (par exemple, les espèces exotiques envahissantes ou l’utilisation des ressources biologiques). À l’heure actuelle, les données de l’ILR ventilées ne sont disponibles qu’au niveau sous-régional, régional ou mondial et ne sont pas disponibles par pays.
Les Parties pourraient vouloir présenter des rapports sur des sous-ensembles régionaux d’espèces qui sont plus pertinents pour la mise en œuvre de la CNULCD. Les spécialistes nationaux de la biodiversité et du risque d’extinction des espèces, ainsi que chargés des mesures de gestion et de conservation des terres mises en œuvre pour atténuer le risque d’extinction, devraient participer à cette étape afin de décider quelle ventilation utiliser pour établir le rapport.
Des informations détaillées sur la personnalisation des valeurs de l’ILR doivent être communiquées dans la section réservée aux observations générales sur la plateforme du système PRAIS 4.
Étape 2 : évaluer qualitativement les données de l’indice de la Liste rouge
Note
Domaines connexes sur la plateforme du système PRAIS 4 : tableau SO4-2.T2
Les pays sont encouragés à identifier puis à classer les facteurs qui entraînent directement ou indirectement des évolutions négatives ou des tendances à la baisse. Les pays sont également invités à faire des commentaires sur les ripostes politiques ou les leviers qui ont entraîné des évolutions positives, des tendances à la hausse, ou un inversement des tendances négatives de l’ILR[^5].
Étape 3 : vérifier les résultats
La fiabilité des données par défaut de l’ILR doit être vérifiée par des spécialistes nationaux afin d’identifier et de souligner les situations où le niveau de confiance des résultats obtenus pourrait être faible. Il s’agirait d’évaluer qualitativement la fiabilité des estimations à l’aune des connaissances des spécialistes et d’une interprétation correcte des données.
Étape 4 : générer les rapports
Une fois vérifiées par les Parties, les estimations de l’indicateur de l’ILR ainsi que l’évaluation qualitative doivent être officiellement soumises à la CNULCD.
Les Parties peuvent rajouter des informations pertinentes ou communiquer des informations sur des situations nationales ou régionales particulières dans le champ réservé aux observations générales.
4.2.4. Dépendances
L’indicateur de l’objectif stratégique 4-2 ne présente aucune interdépendance avec aucun autre objectif stratégique.
4.2.5. Difficultés
Interprétation des données
La principale difficulté réside dans l’interprétation des variations de l’indicateur et, plus précisément, dans la compréhension des facteurs influençant les tendances de l’indicateur. L’ILR est un indicateur agrégé regroupant un petit nombre de taxons et, à ce titre, il n’inclut pas toutes les espèces présentes dans un pays. Les spécialistes nationaux de la biodiversité et du risque d’extinction des espèces, ainsi que chargés des mesures de gestion et de conservation des terres mises en œuvre pour atténuer le risque d’extinction, joueront un rôle essentiel pour interpréter correctement les données.
Les valeurs et les tendances de l’ILR sont également porteuses d’incertitudes en raison du manque de connaissances sur le risque d’extinction des espèces, de la mauvaise qualité des données sur les espèces, et des retards en matière de prise de connaissance de l’évolution du risque d’extinction des espèces. Il convient de consulter les métadonnées de l’ILR pour l’indicateur 15.5.1 des ODD pour en savoir plus.
4.2.6. Résumé
Les principales étapes à suivre pour présenter des rapports sur l’ILR sont les suivantes :
Communiquer les données de l’ILR : les Parties peuvent utiliser les données par défaut ou s’appuyer sur des valeurs personnalisées de l’ILR pour présenter leurs rapports.
Évaluer qualitativement les données de l’ILR : les Parties peuvent communiquer des informations sur les facteurs directs et indirects influençant les tendances de l’ILR et sur tout levier utilisé pour favoriser un changement positif et transformateur.
Vérifier les résultats : conscientes des limites des valeurs de l’ILR, les Parties peuvent vérifier l’exactitude et la fiabilité de ces indicateurs dans leur pays avant de soumettre officiellement leurs estimations aux fins des rapports au titre de la CNULCD.
Générer les rapports : une fois vérifiés par les Parties, les données et le rapport descriptif connexe doivent être officiellement soumis à la CNULCD.
4.2.7. Lectures complémentaires
Document intitulé « SDG indicator 15.5.1 metadata » (https://unstats.un.org/sdgs/metadata/files/Metadata-15-05-01.pdf).
Butchart et al., (2006). « Biodiversity indicators based on trends in conservation status: strengths of the IUCN Red List Index. », Conservation Biology 20: 579–581 (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1523-1739.2006.00410.x/abstract).
Butchart et al., (2010). « Global Biodiversity: Indicators of Recent Declines », Science, 328 (5982), p. 1164–1168 (https://science.sciencemag.org/content/328/5982/1164).
4.3. Objectif stratégique 4-3 Évolution de la surface des aires protégées dans les territoires riches en biodiversité
4.3.1. Introduction
Il est essentiel de protéger les sites importants pour la biodiversité afin d’enrayer le déclin de la biodiversité et de garantir à long terme l’utilisation durable des ressources naturelles terrestres. La création d’aires protégées constitue un mécanisme important pour atteindre cet objectif, et cet indicateur évalue les progrès réalisés en vue de la conservation, de la restauration et de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres et de leurs services.
Les aires protégées sont définies par l’UICN[^6] comme étant des espaces géographiques clairement définis, reconnus, consacrés et gérés, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés. Divers objectifs de gestion et niveaux d’accès spécifiques sont reconnus dans cette définition, englobant la conservation, la restauration et l’utilisation durable.
En plus de protéger la biodiversité, les aires protégées présentent une valeur sociale et économique élevée, car elles soutiennent les moyens de subsistance locaux, protègent les bassins versants de l’érosion, abritent un riche éventail de ressources génétiques, soutiennent les secteurs de la récréation et du tourisme, sont utiles pour la science, la recherche et l’éducation, et sont associées à de nombreuses valeurs culturelles et autres valeurs non matérielles.
La proportion moyenne de zones clés pour la biodiversité terrestre se trouvant dans des aires protégées, qui constitue l’indicateur 15.1.2b des ODD, montre les tendances temporelles du pourcentage moyen de chaque site important pour la biodiversité terrestre (c’est-à-dire ceux qui contribuent de manière significative à la persistance globale de la biodiversité) qui se trouve dans des aires protégées désignées.
Les métadonnées de l’indicateur 15.1.2 des ODD comprennent d’autres mesures de conservation efficaces par zone en plus des aires protégées. Par autre mesure de conservation efficace par zone, on entend « une zone géographiquement délimitée, autre qu’une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et d’autres valeurs pertinentes localement ».
Les zones clés pour la biodiversité sont des sites qui contribuent de manière significative à la persistance globale de la biodiversité et sont identifiées à l’aide de critères mondiaux[^7] appliqués au niveau national. Ces zones comprennent :
les zones importantes pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité, qui sont des sites contribuant de manière significative à la persistance globale de la biodiversité, identifiés au moyen des données sur les oiseaux. Au total, plus de 13 000 sites de ce type ont été identifiés dans le monde entier ;
les sites de l’Alliance pour l’Extinction Zéro, qui sont des sites abritant de fait l’intégralité de la population d’au moins une espèce évaluée comme étant en danger critique ou en danger sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN. On a identifié 853 sites pour 1 483 espèces de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles, de crustacés d’eau douce, de coraux constructeurs de récifs, de conifères, de cycadales et autres taxons ; et
les zones clés pour la biodiversité identifiées au moyen d’une version antérieure des critères y afférents, y compris celles identifiées dans les profils de zones sensibles écosystémiques élaborés avec le soutien du Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques.
Les données relatives aux aires protégées sont gérées dans la base de données mondiale sur les aires protégées par le Centre mondial de surveillance pour la conservation du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP-WCMC)[^8].
Les données relatives aux autres mesures de conservation efficaces par zone sont gérées dans la base de données mondiale sur les autres mesures de conservation efficaces par zone par l’UNEP-WCMC[^9].
Les données relatives aux zones clés pour la biodiversité sont gérées dans la base de données mondiale sur les zones clés pour la biodiversité par BirdLife International pour le compte du Partenariat pour les zones clés pour la biodiversité[^10].
Le principal produit du cycle de présentation de rapports pour l’objectif stratégique 4-3 consiste en un ensemble d’estimations annuelles officiellement vérifiées de la proportion moyenne de zones clés pour la biodiversité terrestre se trouvant dans des aires protégées pour la période 2000–2020. Les rapports nationaux sont facilités par la fourniture de données par défaut préremplies, tirées de la base de données relative aux indicateurs de suivi des ODD pour l’indicateur 15.1.2b.
4.3.2. Conditions préalables à la présentation de rapports
Une lecture approfondie des métadonnées de l’indicateur 15.1.2 des ODD ;
Des consultations avec des spécialistes nationaux des zones clés pour la biodiversité et des aires protégées, avec les coordonnateurs nationaux de la CDB, avec les bureaux nationaux de la statistique, avec les États membres de l’UICN et avec les coordonnateurs régionaux des zones clés pour la biodiversité.
4.3.3. Cycle de présentation des rapports et procédure étape par étape
La procédure étape par étape de présentation des rapports est décrite ci-après.
Étape 1 : communiquer les données de l’indicateur
Note
Domaines connexes sur la plateforme du système PRAIS 4 : tableau SO4-3.T1
Pour cet indicateur, les données par défaut sont préremplies dans le tableau SO4-3.T1 à partir de la base de données relative aux indicateurs de suivi des ODD (indicateur 15.1.2b des ODD), y compris la valeur au niveau national ainsi que les limites d’incertitude supérieure et inférieure de l’estimation nationale[^11]. S’agissant des spécifications des données pour l’indicateur de l’objectif stratégique 4-3, voir les métadonnées officielles de l’indicateur 15.1.2 des ODD.
Les Parties peuvent choisir d’utiliser les données par défaut ou d’autres sources de données nationales, si disponibles, pour présenter les rapports. Tout écart par rapport aux lignes directrices fournies doit être déclaré et justifié dans la colonne réservée aux commentaires du tableau de rapport.
Étape 2 : évaluer qualitativement les résultats
Note
Domaines connexes sur la plateforme du système PRAIS 4 : tableau SO4-3.T2
Les Parties sont invitées à faire des commentaires sur l’interprétation de l’indicateur, notamment sur la direction de l’évolution de l’indicateur. Bien qu’il soit parfois difficile d’imputer les variations de l’indicateur à des facteurs spécifiques, les pays sont invités à indiquer les facteurs directs et/ou indirects qui expliquent selon eux les changements observés dans l’encadré réservé aux commentaires du tableau SO4-3.T2 sur la plateforme du système PRAIS 4.
Étape 3 : vérifier les résultats
La fiabilité des données par défaut de l’indicateur de l’objectif stratégique 4-3 doit être vérifiée par des spécialistes nationaux afin d’identifier et de souligner les situations où le niveau de confiance des résultats obtenus pourrait être faible. Il s’agirait d’évaluer qualitativement la fiabilité des estimations à l’aune des connaissances des spécialistes et d’une interprétation correcte des données.
Étape 4 : générer les rapports
Une fois vérifiées par les Parties, les estimations de l’indicateur de l’objectif stratégique 4-3 ainsi que l’évaluation qualitative doivent être officiellement soumises à la CNULCD.
Les Parties peuvent rajouter des informations pertinentes ou communiquer des informations sur des situations nationales ou régionales particulières dans le champ réservé aux observations générales.
4.3.4. Dépendances
L’indicateur de l’objectif stratégique 4-3 ne présente aucune interdépendance avec aucun autre objectif stratégique.
4.3.5. Difficultés
Disponibilité et qualité des données
Les zones clés pour la biodiversité sont principalement axées sur des sous-ensembles de biodiversité tels que les oiseaux et des espèces fortement menacées. Il est prévu de les améliorer en élargissant la couverture taxonomique.
Interprétation des données
Cet indicateur et cette mesure sont très intuitifs et ne présentent que des difficultés mineures. La Partie communiquant les informations doit comprendre où se situent les zones clés pour la biodiversité dans son pays et pourquoi. À défaut, cette mesure perdra de son sens.
En général, des données sur les zones clés pour la biodiversité et les aires protégées sont largement disponibles ; cependant, des difficultés se présentent au niveau national pour garantir l’efficacité des aires protégées désignées s’agissant de réduire la perte de biodiversité.
4.3.6. Résumé
Les principales étapes à suivre pour présenter des rapports sur l’ILR sont les suivantes :
Communiquer les données de l’indicateur : les Parties peuvent utiliser les données par défaut ou s’appuyer sur des données nationales pour présenter leurs rapports.
Évaluer qualitativement les résultats : les variations de l’indicateur doivent être décrites dans le tableau SO4-3.T2.
Vérifier les résultats : conscientes des limites des valeurs de l’indicateur de l’objectif stratégique 4-3, les Parties peuvent vérifier l’exactitude et la fiabilité de cet indicateur dans leur pays avant de soumettre officiellement leurs estimations aux fins des rapports au titre de la CNULCD.
Générer les rapports : une fois vérifiés par les Parties, les données et le rapport descriptif connexe doivent être officiellement soumis à la CNULCD.
4.3.7. Lectures complémentaires
Document intitulé « SDG indicator 15.1.2 metadata » (https://unstats.un.org/sdgs/metadata/files/Metadata-15-01-02.pdf).
Butchart, S. H. M. et al., (2012). « Protecting important sites for biodiversity contributes to meeting global conservation targets ». PLoS One 7(3): e32529 (http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0032529).
Eken, G. et al., (2004). « Key biodiversity areas as site conservation targets », BioScience 54: 1110–1118 (http://bioscience.oxfordjournals.org/content/54/12/1110.short).
UICN, (2016). Standard mondial pour l’identification des Zones Clés pour la Biodiversité. Union internationale pour la conservation de la nature, Gland, Suisse (https://portals.iucn.org/library/node/46320).
Donald, P. et al., ( 2018). « Important Bird and Biodiversity Areas (IBAs): the development and characteristics of a global inventory of key sites for biodiversity », Bird Conservation International. 29:177–198.
Ricketts, T. H. et al., (2005). « Pinpointing and preventing imminent extinctions ». Proceedings of the National Academy of Sciences of the U.S.A. 102: 18497–18501 (http://www.pnas.org/content/102/51/18497.short).
Langhammer, P. F. et al., (2007). Identification et analyse des lacunes des Zones clés de la biodiversité : cibles pour des systèmes complets d’aires protégées. No 15 de la série « Lignes directrices sur les meilleures pratiques pour les aires protégées » de la Commission mondiale pour les aires protégées de l’UICN. UICN, Gland, Suisse (https://portals.iucn.org/library/node/9875).
- 1
https://sdg.tracking-progress.org/indicator/15-5-1-red-list-index/.
- 2
UICN, (2021). « The IUCN Red List of Threatened Species ». Version 2021-1. https://www.iucnredlist.org.
- 3
Concernant la méthodologie, voir : Butchart et al., (2010). « Global Biodiversity: Indicators of Recent Declines », Science, 328 (5982), p. 1164–1168 https://science.sciencemag.org/content/328/5982/1164.
- 4
- 5
Les facteurs directs et indirects pouvant être sélectionnés dans le tableau et les leviers susceptibles d’inverser les tendances négatives sont résumés dans le document datant de la 2019 de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité (IPBES) : Global assessment report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. E. S. Brondizio, J. Settele, S. Díaz, et H. T. Ngo (directeurs). Secrétariat de l’IPBES, Bonn, Allemagne. 1148 pages. Disponible à l’adresse suivante : https://ipbes.net/global-assessment.
- 6
Pour une explication des catégories, voir : https://www.iucn.org/theme/protected-areas/about/protected-area-categories.
- 7
Pour une méthodologie détaillée, voir : Standard mondial pour l’identification des Zones Clés pour la Biodiversité (UICN, 2016). https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/2016-048-Fr.pdf.
- 8
Voir https://www.protectedplanet.net/en/thematic-areas/wdpa?tab=WDPA.
- 9
- 10
- 11
Les données de l’indicateur 15.1.2b des ODD sont mises à jour tous les mois de novembre/décembre au moyen des versions les plus récentes des ensembles de données sur les aires protégées, les autres mesures de conservation efficaces par zone, et les zones clés pour la biodiversité.